"Toute seule, tu souries déjà...

... Aux premiers temps de la Valse, je suis seul et je t'aperçois. Et Paris qui bat la mesure, Paris qui usure notre émoi..."

Voilà mon chat qui s'approche, Jacques Brel dans les oreilles, des souvenirs en ébullition. Entre deux clients j'ai encore le temps de penser à tout ça.
J'ai le temps de penser à Nancy, à ses envies subites, à son goût pour le cinéma.
Son habileté dans son métier, ses kilos en trop, son antipathie récurrente.
Son amour si proche, peu démonstratif, dominateur, trop proche, trop bon.
Sa musique qui n'est pas la mienne, ses passe-temps qui ne sont pas les miens.
Son âge qui n'est pas le mien, ses envies qui ne sont pas les mêmes.
Et comment peut-on envisager aller plus loin alors que rien ne le permet?

"Nous valsons enfin tous les trois... Il y a toi, il y a l'amour, et il y a moi".

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Une interlude entrecoupée de Lindt "Double lait" & de Coke.

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Je ne sais pas quoi faire. Répondre à ses regards ? il est plutôt mignon, nous nous croisons souvent sur les berges de la rivière. Lui avec son chien. Moi avec mon casque. Je lui fais signe. Il passe à ma caisse, me regarde, me sourie. Et moi je refuse de me laisser aller.

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Mon chef me dit que je dois "avoir une drôle de vie". Depuis que je suis née c'est comme ça. Je n'ai jamais pu me prévaloir d'une certaine normalité.

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J'ai décidé de faire une liste de tous les CD que je vais acheter. Ceux que je possède en mp3 et auxquels je manque de respect profond en n'ayant pas leur support originel.

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J'ai envie de la voir, de retourner là-bas, de lui demander "POURQUOI?". Je n'aurais même pas besoin de lui poser la question, la réponse elle veut me la donner depuis des mois. Le temps, toujours le temps, nous empêche de nous voir et conclure cette histoire médiocre.

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Relation fugace, nous nous sommes oubliés.

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Je voudrais vivre en valse, toujours danser, je me moque de Nina, mais moi aussi j'ai une utopie de l'amour, aussi simple est-elle, ça ne marche pas.

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